[Test/Avis] Dragon’s Crown, un périple enchanteur

 

Disponible pendant le mois de Juin pour les souscripteurs au service PS+, Dragon’s Crown et le début de la saison estivale sont les deux raisons qui m’ont poussé à investir dans mon premier abonnement au système de location de jeux made by Sony. 15 boules, trois mois dont deux où j’ai temps plein pour profiter de ma PS Vita, c’est plutôt un bon plan. Du coup, dès l’abonnement validé, je me suis empressé de télécharger ce jeu du bien aimé studio Vanillaware (A l’origine de Muramasa Rebirth notamment).

Bref,  pour introduire rapidement le jeu, Dragon’s Crown est un agréable mix entre le beat-em up et le RPG .

 

 

Dragon’s Crown a ce côté Donjons & Dragons qui ravira les anciens adeptes de jeux de rôles papier. Dès le départ, nous sommes amenés à choisir la classe de notre personnage et à le personnaliser.  La variété des classes est plus que satisfaisante. Ainsi, on aura le loisir d’incarner au choix le Fighter, l’Amazon, le Wizard, l’Elf, le Dwarf ou encore la Sorceress. Chaque classe dispose de ses coups, de son gameplay et donc d’une difficulté de maîtrise différente. Le Fighter sera par exemple la classe la plus facile à appréhender tandis que l’on réservera la Sorceress à des joueurs avertis qui auront comme challenge supplémentaire d’apprendre à jouer les classes nécessitant un investissement supplémentaire dans leur maîtrise.

Une fois notre personnage, ses couleurs et son nom choisis, nous sommes propulsés, après un court tutoriel, dans un petit village qui fera office de base pour notre périple. Un peu à la manière des Disgaea, on trouvera dans ce patelin tout les PNJ nécessaires à la réussite de notre aventure. De la taverne au château du roi en passant par le magasin d’armes et le temple de guilde, toutes les institutions classiques du jeu de rôle sont représentés dans Dragon’s Crown, qui s’offre en plus le luxe de proposer une place un peu moins répandue dans les jeux du genre : l’église, qui aura un rôle que l’on expliquera plus tard.

Le scénario, s’il n’est pas mauvais, n’en demeure pas moins basique. Le fil rouge de l’aventure sera parsemé de quêtes annexes que l’on trouvera intéressant de faire suivant notre volonté à optimiser notre personnage et permettra entre autres de débloquer du matériel spécial en plus d’illustrations exclusives.

En règle générale, une mission se déroule d’une manière assez simple. La première étape est de prendre les ordres du Maître de Guilde ou des personnalités du château. Une fois les directives reçues, un saut à la taverne sera nécessaire pour les joueurs qui désirent se voir accompagner d’autres aventuriers valeureux, contrôlés par la console. Une fois ses coéquipiers choisis, on envisagera un saut en magasin pour faire le plein de potions et réparer son équipement possiblement endommagé lors des missions antérieures. Un saut à l’église, une prière qui procurera divers bonus (Gains d’or ou d’expérience plus importants par exemple) et nous voilà parés pour affronter les dangers de niveaux parsemés de monstres bien décidés à nous enterrer six pieds sous terre.

 

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Comme précisé au début de cet article, l’évolution au sein des décors se fera à la manière d’un Street of Rage. On se déplace de gauche à droite donc, mais aussi de haut en bas, tout en plaçant nos combos pour venir à bout de nos ennemis. Concernant le système de combat, celui se veut très complet. La palette de coups de chaque personnage est de base extrêmement diversifiée. De plus l’enchaînement de ces coups est permis par de nombreux mouvements de transitions qui permettent, bien exécutés, de tenir des enchaînements supers classes qui feront manger la poussière à n’importe quelle horde d’ennemis qui aurait eu l’audace de se retrouver face à vos compétences. En somme, la maîtrise complète de chaque personnage prend du temps, même pour la plus simple des classes comme le Fighter, mais aboutit sur un sentiment de progression particulièrement agréable. De plus, notre parcours comptera sur la présence d’amas d’os d’aventuriers nous ayant précédés dans la zone que l’on pourra ramasser. Ces cadavres décomposés pourront être ressuscités à l’église pour être recrutés lors de missions ultérieures ou enterrer pour espérer récupérer des pièces d’équipement.

 

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A la fin de chaque parcours, notre troupe sera confrontée à un boss de niveau variable suivant la zone et la voie choisie. La réussite de la mission dépendra de votre victoire face aux monstres parfois gigantesques que vous croiserez. Suivra ensuite le traditionnel panneau de fin de mission récapitulant les gains d’or, d’expérience mais aussi de pièces d’équipements. De l’épée à l’arc en passant par les ceintures ou autres amulettes, tout ces items ont un rang qui va de E pour les plus communs à S pour les plus rares et puissants. Malgré ça, sans l’expertise de la gérante du magasin du comté, il vous sera impossible de savoir leurs attributs. A vous donc de choisir s’il sera plus intéressant de vendre vos trouvailles sans prendre la peine de découvrir leurs effets ou d’estimer leurs capacités en vue de les équiper ou de les revendre à meilleur prix.

 

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L’aspect RPG est aussi évidemment présent. Ainsi, à chaque retour de mission, les niveaux gagnés sont convertis en points d’aptitude que vous pourrez utiliser pour faire évoluer vos compétences. Le système d’aptitudes est divisé en deux catégories, les aptitudes communes et celles équivalentes à votre classe. Les communes permettent de développer vos points de vie, vos capacités défensives ou vous permettre de regagner de la vie en ramassant des pièces tandis que les aptitudes de classe augmenteront la puissance et les effets de vos différents coups. Vraiment simple d’accès, il sera aisé de personnaliser son personnage et faire en sorte de devenir efficace dans votre style de jeu.

Parlons maintenant de la difficulté du jeu. On commence notre aventure en “Normal” sans autre choix. Pour débloquer les deux paliers supplémentaires, il faudra terminer au moins une fois l’histoire dans le mode de difficulté précédent. Ainsi, finir le jeu en Normal débloquera le mode Hardcore qui débloquera ensuite le niveau de difficulté Nightmare (Si j’dis pas de conneries, j’suis pas allé jusque la moi, non mais oh.). Mais le niveau de difficulté n’est pas le seul moyen pour corser son périple. En effet, la taverne vous permet comme cité précédemment de recruter des aventuriers, ceux que vous avez pris la peine de ressusciter, souvenez-vous. Eh bien, pour se corser un peu la tâche, on peut par exemple emporter un unique allié, contre trois au maximum, ou encore y aller tout seul, en bon gros fifou d’la vie que nous sommes. A ce stade du jeu, je peux vous assurer qu’un raid solo c’est plutôt barge et que ça corse sévèrement les choses même en mode Normal.

 

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Je vous le dis, la profondeur de gameplay de Dragon’s Crown le rend particulièrement intéressant et long à maîtriser. Mais ce jeu dispose de deux éléments qui font de son parcours un vrai plaisir : Son ambiance visuelle est sonore.

Pour ceux qui connaissent Muramasa Rebirth, Dragon’s Crown est dans la même veine artistique. Décors doux et effets de sorts spectaculaires pour un rendu vraiment agréable à l’oeil. Non vraiment, Dragon’s Crown flatte la rétine. Les animations souffrent cependant de quelques ralentissements pour peu que quelques Sorceress décident de lancer simultanément leurs sorts les plus impressionnants. En dehors de ça, le jeu est fluide malgré un bazar permanent qui pourra  perdre l’œil peu entraîné. Malgré ça, de nombreux paramètres permettent de mieux appréhender le combat et de ne pas perdre la vision de son personnage dans le déluge de lames s’entrechoquant et de sorts à l’écran. Ça demande un temps d’adaptation, mais au final on prendra beaucoup de plaisir à contempler et faire parti de ces scènes de carnages. Point noir tout de même : la pauvre variété des décors. Pour vous dire, 9 simples niveaux sont disponibles en jeu, que l’on devra revisiter plusieurs fois pour avancer dans l’histoire.

 

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Toujours dans l’ambiance générale du jeu, Dragon’s Crown dispose d’une soundtrack vraiment épique. Chaque niveau et chaque boss dispose de son thème. Malheureusement, de la même manière que l’on revoit souvent les mêmes décors, les musiques sont tout autant répétitives. Nos oreilles se plaisent lors de la première écoute, de la seconde, de la troisième, puis se lassent…

Malgré cette récurrence sonore et visuelle, Dragon’s Crown reste un bijou esthétique qui rend extrêmement bien sur l’écran de la Vita. Ces tons pastels couplés aux animations vives et brillantes, le tout enchanté par des thèmes chevaleresques offrent l’opportunité au joueur de se sentir impliqué dans une aventure extraordinaire.

En bref, Vanillaware signe avec Dragon’s Crown un deuxième succès sur la Vita (Aussi disponible sur PS3). Profond, d’une durée de vie vraiment imposante si l’on arrive à faire fi de la répétitivité des décors (Comptez 13-15h pour boucler l’histoire avec un personnage la première fois, un peu moins pour les personnages d’avant, sachant qu’il y a 6 classes toutes bien différentes dans leur style de jeu), Dragon’s Crown peut vraiment toucher un large public, qu’il soit habitué aux jeux de rôle ou pas du tout. Ah et au fait, un mode ad-hoc et multijoueur est disponible. J’aimerai vous en parler mais j’ai pas d’amis et d’une manière générale je suis pas super chaud pour faire du multijoueur sur ce genre de jeux, mais il faut noter son existence. D’après les retours forum, c’est d’la frappe. Ah et une dernière chose que j’ai complètement zappé, le jeu n’est disponible qu’en anglais. Mais c’est de l’anglais niveau lycée, relax les fifous :).

Je ne vois pas quoi rajouter d’autre. Je vais vous mettre d’autres illustrations en fin d’articles pour ceux qui veulent mieux jauger de l’ambiance visuelle du titre, et je ferai un article spécial sur la bande-son à la manière de ceux que j’ai fait pour Hotline Miami et la licence Assassin’s Creed.

Donc si vous avez des questions sur le jeu, je suis toujours disponible sur Twitter et dans les commentaires, j’y répondrai avec plaisir. D’ici la, j’ai vraiment beaucoup de jeux à faire sur la Vita, et donc autant de tests à écrire pour cet été. Bref, bisou sur vos joues ♥

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Par Yaniss GunxBlast

Blogueur indépendant.

2 commentaires

  1. “[…]ou encore y aller tout seul, en bon gros fifou d’la vie que nous sommes.”
    C’est même pas du level fifou d’y aller seul, c’est du méga fifou ouf de dingue ! :O

    Très bon test qui se lit tout seul ! J’ose même pas écrire celui que j’avais prévu pour mon blog pour la peine 😀

    1. Aha en effet, c’est bien des niveaux au dessus de Nightmare d’y aller en solo \o/ !

      Et si oh ! Tu vas m’écrire ton avis sur ton blog ! Et faut qu’je finisse Bioshock Infinite pour lire le tiens d’avis :3

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