Aujourd’hui, bien posé devant la console, j’ai abordé avec moi-même la question des Achievements et de leur utilité dans les jeux vidéo. Il faut se le dire, celle-ci est discutable.
A sa création, l’idée de départ des Achievements était d’offrir une nouvelle forme de challenge au joueur, l’obliger à explorer plus le jeu qu’il s’était procurer, y passer plus de temps en gros. Là où ça coince, c’est sur le contenu des ces petits challenges, et le profit que les joueurs en retirent.
Le but de cet article sera de se poser des questions. Quels types de succès apportent une réelle valeur ajoutée au jeu. Quels sont ceux dont l’utilité laisse à désirer ? Un joueur blindé de succès/trophées est-il forcément un “PGM” ?
Qu’on soit bien d’accord, pour moi, un Achievement débloqué doit être le résultat d’une action qui mérite le fait d’être mise en valeur (Je donnerai des exemples plus tard). Il y a plusieurs catégories dans lesquelles classer les types de succès :
- Les inutiles
- Les “fun”
- Pour les “no-life”
Je m’explique. Si l’on part du principe que les achievements sont considérés comme le fait de réaliser des actions à caractère unique, sortant de la trame principale du scénario, alors NON, le genre de succès “Terminer le niveau 1” n’a pas sa place dans la liste des achievements à débloquer dans un jeu. A moins de nous prendre pour des crottes, suivre la trame principale d’un jeu vidéo, c’est pas très glorieux. En revanche, un succès du type “Terminer le niveau 1 en mode de difficulté EXTRA-DUR”, là, ça rend déjà mieux sur la carte de joueur, et ça offre un challenge déjà plus relevé au gamer.
Après, il y a des succès que l’on peut être fier d’avoir réalisé, pour ne citer qu’un exemple, je mentionnerai le succès “Carré” dans COD4, nécessite au joueur de tuer quatre soldats d’un tir en pleine tête d’affilée, là ça commence à devenir intéressant. Ce genre de succès demande au joueur une réelle attention s’il veut obtenir son précieux. Même si le succès peut-être facile, il n’en reste pas moins fun, et c’est là que c’est amusant.
La dernière catégorie de succès est celle dite (Par moi) pour les mecs qui investissent énormément de temps personnel sur un jeu. Ainsi, certains succès nécessitent des périodes de farming intensifs, d’exploration extrêmement vastes, souvent, ces succès débouche sur un ennui continu, pour au final, débloquer un succès. Certes, après, vous pouvez dire “Ouais j’ai 45h sur ce jeu, et j’ai les 1000G dessus !”, mais honnêtement, vous y aurez passer 10h pour la trame principale, et 35h pour débloquer des succès tout aussi chiants que les autres.
Alors certes, certains me diront que cette dernière catégorie d’achievement permet de “rentabiliser” son jeu, de ne pas avoir dépensé une trentaine d’euros pour une dizaine d’heures de jeu, que les succès permettent un prolongement de la durée de vie d’un soft. Je suis entièrement d’accord (D’ailleurs, à la base, l’objectif principal des succès est bien l’allongement de la durée de vie du jeu), mais il ne faut pas que la quête de l’achievement dépasse le temps consacré à la trame principale du jeu.
Pour résumer cette partie, il y a les jeux offrant des succès qui apportent un réel intérêt au jeu, ceux qui rendent un jeu interminable, et les achievements parfaitement inutiles.
Pour finir, et ce sera donc la dernière chose dont je parlerai, quel est l’impact d’une carte de joueur énormément remplie en divers trophées/succès/jeux finis quand un autre joueur la consulte ? Pour ma part, je me dis plus souvent que le gars en question a passé énormément de temps sur sa console, a fouillé ses jeux. Mais attention, avoir son portefeuille de succès remplis ne fait pas de vous un PGM ! Ne confondez pas temps de jeu avec niveau de jeu ! Car les succès sont des objectifs à prolongement de durée de vie, pas une manière de prouver un quelconque skill (Talent), le mode multijoueur est là pour ça 😉 .
J’espère que ce billet vous aura fait réfléchir, vous aurez sûrement constaté que le rythme de parution des articles sur ce blog se fait plus régulier ces temps-ci, et vous vous doutez bien que la principale raison est le fait que c’est les vacances :p ! Mais n’ayez crainte, je compte garder un rythme profitable pour vous, et ce, même après la reprise des cours ! N’hésitez pas à me suivre sur Twitter pour vous tenir au courant des actualités du blog, de ce que je fais, des jeux auxquels je joue, etc. ! @gunxblast 🙂
Globalement, je suis assez d’accord avec toi pour dire que certains achievements sont vraiment bidon, et s’obtiennent simplement en jouant “normalement”.
En revanche, je ne suis pas forcément de ton avis quand tu dis “il ne faut pas que la quête de l’achievement dépasse le temps consacré à la trame principale du jeu”. Je trouve que c’est à chaque joueur de définir l’intérêt qu’il trouve à obtenir tous les achievements d’un jeu. Pour moi, effectivement il n’y en a pas, mais je comprends ceux qui veulent explorer un jeu jusqu’au bout. D’une certaine manière, finir un Mario avec tous les bonus, c’est une forme d’achievement, qui n’est pas forcément que chiant et répétitif.
Certains y trouvent leur compte, comme ceux qui chassent les “platine” sur PS3
C’est vrai, les chasseurs de succès sont assez connus sur PS3/360 et facilement reconnaissables. Aussi, mes articles sont majoritairement subjectifs, et quand je dis qu’il faut que l’achievement ne dépasse pas la trame principale du jeu, c’est parce que ce genre de défis me saoule et me prend particulièrement la tête ^^. Et encore, même pour les chasseurs de succès, je vois plus l’ennui que le plaisir à faire ce type d’achievement. Néanmoins, tu as raison quand tu dis que certains jeux apporte des bonus qui ne sont pas forcément chiant, mais ces jeux sont rares …
Je pense qu’il faut tout de même avoir du skill pour obtenir les 1000g ou la platine d’un jeu ou tout du moins de certains jeux.
Parfois finir un jeu dans la difficulté maximum n’est pas une mince affaire et le temps n’y changera rien, si le joueur n’est pas bon il ne pourra pas le faire. Il existe d’excellent exemples comme Killzone 2 ou Dead Space 2 qui présentent chacun des difficultés particulièrement retorses que tout le monde n’est pas forcément à même de surmonter.
Il en est de même sur les jeux de vs fighting style Street Fighter 4 ou Marvel vs Capcom 3 … la au contraire avoir la distinction suprême est signe d’une grande maitrise … Roxer du noob en ligne est assez facile (surtout quand on sait les choisir XD) mais réussir à terminer tout les défis avec tout les personnages ça demande énormément de talent et de maitrise du jeu.
Bref je pense que quand ils sont correctement pensés, des succès/trophées peuvent être au contraire un vrai signe de talent.
C’est vrai, je dis pas le contraire, une fois de plus, ça vient principalement des développeurs, qui doivent être en mesure de proposer des succès difficiles d’accès. Dans cet article, je dénonce la flemmardise des devs de proposer sur la majorité des jeux un challenge. Mais il est vrai que sur certains jeux, c’est le respect d’avoir les 1000G, mais sans se leurrer, en pourcentage, je situerai leur existence dans les 7-10% de la bibliothèque entière d’une console :/
Je suis assez d’accord avec ta classification des achievements. Effectivement, ceux où il ne suffit que passer les niveaux sont totalement inintéressant et ne sont là que pour montrer que l’on a joué à son jeu…
Personnellement, je trouve certains Succès intéressant car certains nous poussent à jouer d’une certaine façon ou de faire des choses que l’on aurait pas découvertes autrement. Quand un jeu me plait vraiment, je prend plaisir à le retourner de fond en comble, les succès n’étant alors que des moyens et moins une fin en soi. 😉