Lumière sur le jeu vidéo indépendant.

Après une vision prometteuse sur la régularité dans la parution d’articles dans le dernier test publié sur le blog, vous avez sûrement pu vous rendre compte que j’ai pas du tout réussi à tenir cette fréquence… J’en suis désolé et espère que ce dossier permettra de récupérer le coup.

Concrètement, aujourd’hui, je suis parti pour vous parler de jeu vidéo (Comme d’habitude) indépendant (On en a déjà entendu parler ici, non ?). Sauf qu’aujourd’hui, je n’évaluerai pas de jeux issus de la sphère indé’, mais du phénomène en lui-même. Vous suivez ?

 

Avant d’entrer dans le vif du sujet, je pense qu’il est tout d’abord utile de définir le terme “Jeu vidéo indépendant” :

Le terme jeu vidéo indépendant, comme dans le secteur de la musique ou du cinéma, désigne généralement le domaine des petits studios. Les jeux produits sont généralement plus simples que ceux produits par les majors (entreprises se partageant l’essentiel du marché de l’édition), mais les développeurs indépendants misent plus sur l’originalité.

 

Source : Wikipédia

Revenons sur les deux derniers mots surlignés : Petits studios, et originalité.

La où les grosses licences associées aux énormes maisons d’édition pondent tout les ans des types de gameplays vus et revus, là où ces jeux tirés de ces mêmes licences génèrent des profits hallucinants pour une simple suite scénaristique de 5h, (Toute ressemblance historique mettant en lien ces deux lignes avec la licence “Call of Duty” serait fortuite.) la où nous nous faisons prendre pour des vaches à laits, le phénomène du jeu vidéo indépendant remet les fondements du jeu vidéo original en place et nous propose de vivre des expériences innovantes, nouvelles, et souvent d’une ingéniosité rarement égalée.

Devant la recrudescence de licences qui s’étendent en longueur sur 5-6-10 opus, une poignée de joueurs à commencer à crier au scandale et à plaider pour la reconstitution des valeurs initiales du jeu vidéo : l’expérience. C’est ainsi que des petits studios (Souvent des petits groupes d’amis, desfois même des personnes seules) se sont mises à réfléchir à l’idée qui leur permettraient de faire renaître l’envie aux joueurs de découvrir de nouveaux gameplays, de nouvelles formes de jeu, bref, de nouvelles aventures basées sur des systèmes jamais vus auparavant.

Et ça marche ! De plus en plus de personnes se lancent dans la création de leur propre jeu, et plein de joueurs sont là pour soutenir les projets les plus ambitieux (Sans rentrer dans la démesure). Comme exemple qui a fait ses preuves, je pense que tout le monde a entendu parler de Minecraft, un jeu type bac a sable où vous incarnez un personnage à la Robinson Crusoé. Vous devez survivre et pouvez construire n’importe quelle type de constructions dans un univers jamais vu et parfaitement réussi. A la base, le jeu a été développé par une seule et unique personne, et à présent, le jeu s’est écoulé à plusieurs millions d’exemplaires, preuve de la réussite du soft.

Mais quand même, la conception d’un jeu vidéo, elle, n’est pas gratuite. A l’image de la créativité mise en oeuvre dans le développement de leurs jeux, ces petits studios en font aussi preuve dans leur campagne de financement, du simple prêt à la banque, en passant par les subventions, allant jusqu’aux campagnes de dons, tout les moyens sont mis en oeuvre pour permettre au studio de rendre disponible au plus vite son bébé.

On peut aussi se poser la question “Quel est l’apport du jeu vidéo indépendant sur les grosses productions ?”. A cette question, une réponse apparaît assez rapidement. Le fait est qu’actuellement, les grosses boîtes se reposent sur des concepts déjà vus, et leur objectif de rentabilité les empêchent de miser sur de nouveaux concepts, de peur que celui-ci fasse un bide et fasse chuter financièrement la maison. Or, si une bonne partie des jeux indépendants ne font pas l’unanimité, une autre partie pénètre profondément dans l’esprit des gamers pour leur laisser un souvenir impérissable (C’est une exagération, certes.). Et c’est que le jeux vidéo indépendant tente de faire comprendre aux grosses licences, qu’en innovant, celles-ci marqueront davantage les esprits qu’en refourguant chaque année aux joueurs une suite usée, qui au fil du temps fait perdre du prestige à la boîte, et fait courir le risque d’une baisse de réputation auprès des irréductibles.

La dernière question que je poserais sera, quel avenir pour la sphère indépendante du jeu vidéo ? A cette question, je répondrais qu’à mon avis, tant que les énormes productions continueront de sortir des jeux basiques, alors le jeu vidéo indépendant continuera d’avoir sa place dans nos ludothèques. Et vu que cette situation n’est pas prête de changer, alors le jeu indé a encore de la marge à grignoter sur le territoire des grosses licences. Marge qui ne cessera de croître tant la confiance que les joueurs accordent aux studios indépendants prend de plus en plus d’ampleur.

Je pense avoir fait le tour du succès du jeu vidéo indépendant. Si vous avez des remarques à faire à propos de ce billet, n’hésitez pas, un blog est fait pour ça.

Autre chose, ça risque d’intéresser plus d’un lecteur que ce billet aurait intrigué. Qui n’a jamais rêvé de créer son propre jeu vidéo ? Pour plus d’informations, je vous invite à consulter cet article du twittos @Ensis_GS sur son blog qui s’est permis d’écrire un article assez profond sur le jeu amateur et sur les manières de créer son propre jeu. L’article a été titré : Le jeu amateur : de RPG Maker au reste du monde . N’hésitez pas a le lire !

Écrit par  Yaniss GunxBlast

Par Yaniss GunxBlast

Blogueur indépendant.

3 commentaires

  1. Article très sympa qui apporte un peu de lumière sur le jeu indé, trop souvent de mis de côté car il “profite” moins à l’écosystème du jeu-vidéo en général. Mais les temps changent, le public s’y intéresse de plus en plus, surtout depuis le succès de Minecraft et plus récemment de Journey. Je partage ton point de vue sur ce qui fait que les indies ont plus que jamais leur place dans le paysage vidéoludique !

  2. Merci pour l’article sur l’esprit indé. Entre Super Meat Boy ou encore Fez, pour ne pas répéter ceux que tu as toi même évoqués, on sent la passion, l’acharnement, parfois même la volonté de perfection, à la limite de la crise existentielle, et c’est aussi ce qui fait la beauté de la création. Toutes ces phases différentes par lesquelles on passe pour réaliser un rêve sans être conditionné par d’autres facteurs qui ne devraient rien avoir à voir avec le plaisir de jouer…
    Pour ceux qui ne l’ont pas vu, c’est assez instructif, c’est une bonne mise en lumière de ceux qui sont sortis du lot : http://www.indiegamethemovie.com/about/

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