Aujourd’hui je vous propose mon avis sur le jeu Counterspy. un jeu d’infiltration sorti en 2014 sur PS3, PS4 et sur la plateforme qui va nous intéresser le plus aujourd’hui : Playstation Vita. Étant complètement tombé amoureux de jeux comme Mark of the Ninja, RONIN ou encore Gunpoint, j’avais été très content de disposer de Counterspy gratuitement grâce à mon abonnement PS+. Deux ans plus tard, je trouve enfin le temps de le finir et de vous en parler plus en profondeur.
1984 comme si vous y étiez
L’histoire prend place dans un univers proche de celui instauré par le bouquin de Georges Orwell : 1984. Au lieu des trois factions ennemis du bouquin, on retrouve dans Counterspy deux camps : Celui des impérialistes doublé par des voix anglaises et celui des socialistes doublés par des russes. Ce climat de guerre froide où toute la population est surveillée nous met dans la peau d’un agent du COUNTER, une agence indépendante et secrète qui tâche d’éviter que le conflit n’ait de conséquences irréversibles pour la race humaine. En effet, le conflit a dégénéré au point que les deux factions font la course à qui fera exploser la Lune en premier. Bien, vous avez compris votre objectif : On va essayer d’empêcher tout ça hein.
Concrètement, l’univers est l’ambiance sont des éléments très bien maîtrisés. Supporté par une direction artistique très propre et lisse sur la portable de Sony, j’ai trouvé Counterspy très bien orchestré.
Techniquement, le jeu est fluide durant la majorité des phases d’action et répond généralement très bien. Des courtes chutes de framerate sont néanmoins à prévoir à l’entrée des plus grandes salles et on notera aussi des gros délais de chargement avant chaque début de mission. Ces délais sont néanmoins à mettre en corrélation avec le fait qu’une fois chargé, le niveau ne s’interrompt plus jusqu’à la toute fin de la mission en cours.
Après Pierce Brosnan et Daniel Craig : vous.
Parlons gameplay ! Concrètement, le jeu alterne séquences de déplacement en scrolling vertical et séquences de shoot à visée third-person shooter. En jeu, cela se traduit par une phase d’exploration où le joueur a à se déplacer, mettre hors circuit les caméras de surveillance, interagir avec les éléments du décor et neutraliser les gardes qui font leurs rondes.
Une fois arrivés à des points cruciaux des niveaux, le joueur doit se mettre à couvert derrière un élément du décor, passant ainsi en mode 3D. A partir de la, on analyse les schémas de déplacement des gardes permettant ainsi de choisir qui abattre dans l’ordre afin d’éviter de se faire repérer ou d’attirer l’attention des gardes. Il y a beaucoup à dire sur les phases d’attaque et sur leurs répercussions qu’elles entraînent sur le bon déroulement des opérations suivantes mais vous n’aurez pas à vous en soucier sur votre premier run du jeu. Le jeu est facile et vous disposerez rapidement d’un arsenal assez intéressant pour varier les plaisirs lors de vos excursions en camp ennemi.
Là où le bât blesse dans Counterspy, c’est sa durée de vie. Comptez environ deux heures et demi de jeu/trois heures pour venir à bout de l’histoire du jeu. Il vous est ensuite possible de recommencer le jeu à une difficulté plus élevée dans le but de corser l’aventure mais aussi pour compléter votre arsenal. En effet et à moins que vous n’ayez l’esprit de complétion le plus aiguisé, votre premier run ne sera pas focalisé sur la récupération de tout les schémas d’armes et de formules que les missions proposent. De ce fait, votre second run permettra de compléter votre équipement et donc de vous ouvrir de nouvelles possibilités dans la manière que vous aurez d’aborder les niveaux. Aussi et dans une volonté de proposer une expérience différente à chaque partie, les niveaux sont générés de manière procédurale et ça, c’est chouette.
En somme, comptez bien cinq/six heures de jeu voir un peu plus pour les plus acharnés des trophées d’entre vous.
Bilan de la guerre froide
Pour 13€ et disponible en cross-buy sur PS3/PS4 et PS Vita, Counterspy n’est peut-être pas le jeu avec le meilleur rapport durée de vie/prix ni qualité/prix à mes yeux mais reste un jeu solide qu’il est plus qu’intéressant de se procurer à -50% si vous le pouvez. Si vous recherchez un jeu d’infiltration sur un autre support et qui valent à mon avis plus le coup, je vous invite à lire mon test de Mark of the Ninja qui est probablement le jeu d’infiltration 2D que j’ai le plus apprécié ou mon avis sur Gunpoint qui propose un gameplay vraiment atypique.
Et c’est tout pour Counterspy. Pour les abonnés au PS+ de longue date, je vérifierai que le jeu ne soit pas déjà dans votre backlog, et pour le reste, j’attendrai une réduction. Pour ma part je viens de boucler Hatsune Miku: Project Diva f et compte bien vous en parler au plus tôt. Aussi et si vous me suivez sur Twitter, je décolle ce Lundi 27 Février en direction de Berlin pour un stage de cinq mois. Attendez-vous donc à une majorité voir exclusivité des tests à venir sur la Playstation Vita étant donné que je n’aurai pas mon PC de jeu avec moi. (Et éventuellement, si vous êtes intéressés par des photos de mon périple, voici mon instagram)
Cordialement, 🙂