[Test/Avis] Assassin’s Creed : Brotherhood , Simple extension du 2.

Vous remarquerez le retard que j’ai au niveau des jeux hein. Pour faire simple, jamais j’achèterai un jeu à 70€, à part is je suis sûr de le rentabiliser en terme d’heures de jeu. Le seul jeu pour lequel j’ai claqué +50€, c’est Battlefield 3 parce que je savais que je passerais du temps sur le multijoueur, je m’étais pas trompé. Pour le reste, je ne dépense jamais au dessus de 30€/pièce, et des jeux très récents à 30€, même d’occasion, c’est introuvable.

Sauf que pour ma part, la révolution est en marche les amis, depuis zavvi où j’ai pu me procurer FF XIII-2 à 12€, je compte peut-être enfin me mettre à acheter des jeux récents. D’ailleurs, si vous suivez l’actualité JV scrupuleusement, vous aurez remarquer l’entrée retentissante de “Sleeping Dogs” édité par Square Enix. Un GTA-like se déroulant dans un Hong-Kong extrêmement bien reproduit. J’envisage de l’acheter d’ici 2013 🙂 ! Mais passons, et revenons sur notre sujet principal, le nommé Brotherhood, troisième épisode de la série des Assassin’s Creed, sorti en novembre 2012 (Soit bientôt deux ans !).

 

Pour le situer encore mieux, il est intéressant de rappeler que ce jeu n’est sorti qu’un an pile après son prédécesseur. Cette courte durée de développement justifiera sûrement la majorité de ces défauts, parce que oui, messieurs dames, ce nouvel opus est loin de creuser le fossé avec AC 2. Je le qualifierai même de simple extension de fonctionnalités au gameplay. Rien d’AUTRE. Vous voulez des détails ? Allons-y.

Assassin’s Creed Brotherhood

Je vous passe le scénario, rien de nouveau, on continue dans la peau d’Ezio Auditore da Firenze (accent rital, c’est beau !). On s’fait dépouiller et balancer à Rome. Voilà, down. Contrairement à AC2, la seule ville où il vous sera possible de vous balader sera donc Rome. Mais n’ayez crainte, la ville est quand même immense, regorge toujours d’autant de références historiques, mais, gros point noir, on a cette énorme sensation que les développeurs ont “remplis” la carte avec de la verdure autour de la vieille-ville. Pour vous dire, une fois sorti des murailles principales, vous ne croiserez que quelques mini-villages en plein milieux de très longs sentiers, et de très larges champs de culture. Autant dire que en dehors de la vieille ville, c’est vide :).

 

Passons aux graphismes du jeu. Bon, alors la grosso modo je pense qu’on peut aller vite. Vous prenez Assassin’s Creed 2, et vous y ajoutez … Et bah rien. Ouais voilà, vous n’y ajoutez rien, et vous avez Brotherhood. Suivant ? Je déconne pas, mettez la galette du 2 dans votre machine à jouer, puis celle de Brotherhood, comparez et concluez, aucune différence. On mettra ça sur le fait que y’a qu’un an d’écart entre les deux opus. Bon allez, point positif, je n’ai eu aucune baisse de FPS (Images par seconde) pendant mes parties, contrairement au 2 où ça pouvait arriver (Rarement, mais c’est déjà arrivé).

 

Passons maintenant à la grosse partie, celle qui a déjà été plus travaillé que les graphismes (Pas compliqué du coup). Le système de combat n’a pas été trop revu (Non mais oh, trop compliqué en un an, faut faire vite pour renflouer les caisses vous savez.), mais on l’apprécie quand même. Ubisoft avait signalé une dynamique plus agressive et plus réactive lors des combats, pourtant manette en main, j’ai pas saisi la différence. C’est toujours du “Position de garde” -> “Riposte mortelle” avec suivant les adversaires un petit coup de pied pour déstabiliser ou une esquive pour enchaîner directement. Le côté “parkour” du jeu ne change pas, le plaisir est le même, sauter de murs en murs, grimper, escalader, toujours aussi agréable. Les assassinats se font de la même manière, soit de manière discrète, soit au terme d’une course-poursuite, soit lors d’une mise en scène orchestrée par le scénario.

Côté nouveautés, il y en a des intéressantes. Pour commencer, chaque mission aura deux objectifs; Par exemple “Tuer Monsieur X”, en remplissant cet objectif, il sera considéré que vous avez rempli la mémoire à 50%. Le second objectif est une évolution du premier comme “Tuer Monsieur X sans se faire repérer”, en accomplissant cet objectif, la mémoire sera complétée à 100%. En complétant des mémoires à 100%, vous aurez accès à des mémoires “cachées” qui en révéleront plus sur la vie de l’ancêtre de notre cher Desmond Miles. De quoi prolonger la durée de vie du soft en forçant à recommencer certaines séquences du jeu. Pour continuer, des nouveautés dans l’inventaire on fait leur apparition, je ne mentionnerai que l’arbalète, qui permet de porter plus de projectiles que l’arme à feu (Mais qui est aussi moins puissante, mais plutôt efficace).

Mais le gros changement qui a été fait pour Brotherhood, est que maintenant, sachez le, Ezio c’est le bigboss des Assassins tu vois, c’est un peu l’patron quoi. De ce fait, il a des assassins à sa botte qui lui nettoient les chaussures et qui font le ménage dans la villa (Non, je déconne.). Eh oui, l’objectif primaire étant de renverser le gouvernement de Rome, il vous sera désormais possible de recruter des gens du peuple pour les former en tant qu’assassin ! Et ça, c’est super cool ! A travers un menu, il sera possible d’envoyer vos assassins en mission, afin qu’ils récoltent des points d’aptitude, avec lesquels vous améliorerez leur capacités. Attention, ces hommes (femmes aussi) peuvent mourir au cours de leur mission, il faut donc être très attentif à leurs capacités avant de les envoyer se frotter à d’autres ! Après leurs entraînement, vos assassins sont disponibles d’une simple pression de bouton pour détourner l’attention des gardes (Comprenez : les tuer.), éliminer une cible (Oui, les assassins peuvent assassiner les cibles principales, et ça, c’est super bien, vous n’aurez plus rien à faire :p). Mais encore une fois, soyez vigilants, ceux-ci peuvent mourir au combat, et ce serait dommage de se priver de si beaux atouts. Vous l’aurez compris, ce dernier élément de gameplay est la véritable nouveauté du soft et la plus intéressante en terme de possibilités.

 

Donc oui, reparlons-en des références historiques, cette fois-ci, j’ai décidé de plus m’attarder sur les détails que la bibliothèque d’Assassin’s Creed renfermait (Comprenez, à chaque vois que je voyais un monument, je lisais sa description.). En rentrant dans les tavernes, vous pourrez vous amuser à voir des hommes ivres, d’autres jouant aux cartes, où encore certaines personnes jouant à des jeux dangereux. On a l’occasion de voir des gens perdre aux cartes, d’autres gagner de l’argent. En s’approchant de plus près, vous pourrez voir des joueurs jouer à des jeux de dés ! D’après les animations, les règles sont celles du craps. Comme quoi, le réalisme va extrêmement loin. Mais l’on ne s’arrête pas à ça, dans la politique d’Ubisoft, il y a quelque chose de désormais connus, les chers nommés DLC. Du contenu exclusive, payant, et qui permet de prolonger la durée de vie d’un jeu après sa sortie. Sur la version de base, on ne peut que regarder les PNJ jouer au craps, mais mes chers, si vous avez un peu regarder la liste des succès, il y en a un assez conséquent qui s’obtient en gagnant 10.000florins au jeu de hasard. Or, pour jouer, il vous faudra faire l’acquisition du DLC “La Disparition de Da Vinci” pour pouvoir jouer aux dés, car le mode de jeu est indisponible sans cette mise à jour. Une fois le pack téléchargé, il vous suffira simplement de vous rendre dans l’auberge de la guilde des voleurs, et de vous joindre à la partie des PNJ déjà en action. Malgré le fait que le jeu soit basé sur le hasard, de réelles stratégies de craps existent et vous permettront d’obtenir cet achievement plus facilement.

 

J’ai failli oublier une autre fonctionnalité majeure de cet opus, c’est bien sûr le mode multijoueur. Je vais essayer de faire court étant donné que ça commence à s’étirer. Le mode multijoueur est découpé en deux scénarios de jeu. Le premier, nommé “Traque“, vous met dans la peau d’un personnage (dont vous aurez sélectionné l’apparence au préalable). Dans ce mode de jeu, il vous sera assigné une cible à trouver et à assassiner discrètement. Si l’on se contentait de cela, le mode paraîtrait simple, sauf que vous êtes vous-mêmes la cible d’un autre joueur, voir mêmes de plusieurs. Vous connaissez la paranoïa ? Ce mode de jeu élève cet impression à son maximum, entre les PNJ qui ont des comportements suspects et les vrais joueurs, il va vous falloir faire preuve d’énormément de concentration et être très attentif à ce qui se passe autour de vous pour déceler vos cibles et les personnes qui vous traquent. Pour mener à bien cette mission, au fur et à mesure des niveaux, vous obtiendrez des éléments d’inventaire tels que des fumigènes, la capacité de vous déguiser, et bien d’autres choses. Le second mode dont je n’ai plus le nom s’apparente ausis à une chasse à l’homme. Deux équipes s’affrontent sur la map. Dans chaque équipe, un joueur est nommé VIP, c’est ce joueur qu’il va falloir protéger, et c’est le VIP de l’équipe adverse qu’il va falloir abattre. En gros, un multijoueur bien pensé et assez entraînant.

 

Je pense avoir fait le tour du jeu. Malgré les nombreux mauvais points (Qui sont justifiables, j’en conviens très bien !), on prend quand même du plaisir à jouer. J’ai trouvé le jeu moins répétitif que son aîné qui m’avait lassé et que je me suis forcé à finir. Bon, malgré tout, avec la venue d’Assassin’s Creed 3 prochainement, je pense qu’il est judicieux de continuer la série et d’essayer de faire abstraction des défauts du jeu, rien que parce que le scénario est quand même intéressant, que le jeu regorge de références historiques, et puis voilà quoi.

 

Bref, si l’article vous a plu, je vous invite à commenter, puis à aimer la page facebook dédiée au blog et à me suivre sur Twitter, compris :p ? Je vous souhaite de bonne fins de vacances, en espérant avoir l’occasion de vous proposer un nouvel article avant la début de la période scolaire ! See u soon !

Écrit par  Yaniss GunxBlast